XMen Club du Sud-Ouest |
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Testiboules. |
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Constitution:
Ce testeur de sphères (Testiboules) est composé d’une pompe hydraulique 6 pistons, d’une conjoncteur, d’un bocal pour contenir le LHM, d’un manomètre supportant au minimum 80 bars et quelques durites. J’ai choisi cette solution parce qu’elle est assez simple à mettre en œuvre, elle nécessite juste une petite adaptation sur le raccord du manomètre. Il est également possible d’utilisant un support de sphère DIRAVI et une vanne pour dépressuriser l’installation, à la place du conjoncteur. |
Détails des entrées et sorties du conjoncteur |
Raccordement du manomètre:
De part la différence de normalisation des filetages entre le manomètre et le conjoncteur, il est nécessaire d’interposer un adaptateur. D’un coté sera vissé le manomètre, de l’autre sera soudé une vis de durite du conjoncteur. |
Montage:
Tous les éléments seront placés sur une plaque d’aluminium, facilement nettoyable, surmontée par des patins caoutchoucs, afin de pouvoir poser l’ensemble sans être géné par les têtes de vis de fixation des différents accessoires. |
Fixation de la pompe haute pression et du conjoncteur en fonction de la durite disponible. Celle-ci était située entre le répartiteur de pression et le conjoncteur. |
· Mise en place du manomètre, avec son adaptateur. · Perçage de la poulie, de la pompe, pour y loger une vis qui servira de manivelle. · Pose du bocal, pour le LHM. Celui-ci est un bocal de liquide de refroidissement d’une OPEL Corsa. Il est maintenu par deux petites équerres · Pose de la durite entre le bocal et la pompe, ainsi que celles des deux sorties du disjoncteur vers le bocal. |
Après remplissage du bocal de LHM, voici ce que nous obtenons. |
Fonctionnement:
1. Visser la sphère a tester sur le conjoncteur. Il est inutile de la serrer. 2. Ouvrir la vis de détente et tourner la manivelle. C’est la purge. Par le retour au bocal, on peut voir les bulles d’air s’échapper. 3. Lorsqu’il n’y a plus de bulle, fermer la vis de détente en continuant à entrainer la pompe. La mise en pression commence.
Différents cas peuvent se présenter: Soit, dès les premiers coups de manivelle, la pression affichée par le manomètre augmente. C’est le premier signe d’une sphère en bonne santé. Soit la pression tarde à monter, et c’est le signe d’une sphère déjà fatiguée.
En effet dans le premier cas, la membrane de la sphère contient encore de l’azote sous une bonne pression. L’enveloppe occupe ainsi tout le volume et oppose une résistance dès l’arrivée du LHM. Dans le second cas, la résistance ne se produira que lorsque le LHM aura suffisamment repoussé la membrane pour comprimer l’azote.
4. Continuer d’actionner la pompe, le manomètre affiche une pression croissante.
Différents cas peuvent se présenter: Soit la pression se stabilise: C’est la pression de la sphère. Soit la pression augmente toujours sans jamais se stabiliser: la membrane de la sphère est percée, ou la pression d’azote est de 0 (zéro) bars. Pour différencier ces deux derniers cas, il faut dépressuriser et déposer le bouchon, sur le sommet de la sphère. Si l’intérieur de la membrane comporte des traces de LHM, c’est que la membrane est percée.
5. Dépressuriser et dévisser la sphère.
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Amélioration:
1/ Lors de tests de sphères ayant une membrane percée, on est confronté à une petit désagrément.
Lors de la mise en pression, la sphère s’est remplie de LHM. Comme la membrane est percée, la pression d’azote est nul. A la dépressurisation, la sphère ne peut donc pas se vider, et lors du démontage, le LHM s’évacue par gravitation inondant le plan de travail.
Pour régler ce souci, il a été ajouté sur le retour vers le bocal, une pompe de réamorçage (poire), afin d’aspirer le liquide.
2/ La vis de détente du conjoncteur nécessite l’utilisation d’une clé de 12 pour effectuer les opérations de dépressurisation. Afin d’éviter la manipulation et la recherche d’outils, une petite tige a été soudée sur la vis rendant ainsi l’utilisation plus convivial et rapide. |